Je déménage encore. Faute de pouvoir le faire réellement. *

      New New New York Girls. Couleurs d'été. La tête plongée dans mes livres. Exit le réalisme. Je me sens différente des autres fois. Promesse du bout des lèvres. Exit la rêverie. Je voudrais parcourir des kilomètres et des kilomètres. Juste pour me retrouver, vivante, entière. Comme la sensation d'étouffer une partie de moi. J'enfouis mon visage dans mes mains. Je pose un nouveau regard sur l'extérieur. New New New York Girls. Peut-être avais-je rêvé les yeux ouverts. Impossible. Sourire figé aux lèvres. A des années lumière de là. Je me sens seule, si seule depuis ce jour. J'étouffe. Besoin d'air, d'horizon, de nouveaux paysages. Partir à la quête de ce qu'on a perdu. La lecture est ma seule évasion. Envie de courir. D'éliminer ce poids qui pèse sur ma conscience. Il ne faut pas se méprendre. Ce poids, c'est moi. New New New York Girls. Prendre le large. Envie de retrouvailles. Besoin de rire aux éclats en évoquant ces jours passés. Horrible désir de replonger tête baissée dans le passé, les souvenirs. Incroyable souhait d'écrire le reste. De bâtir d'autres souvenirs. Pour raviver ceux qui se laissent oublier par le temps. Je me sens seule, si seule depuis ce jour. Celui où j'ai compris que les souvenirs nous échappent même si l'on en prend soin, même si on se promet de ne jamais, oh non jamais, les oublier.

                Les enfants de la liberté. Je viens de mettre deux alcooliques à la rue, ou peut-être trois, quatre, cinq. Sourire à la fraise. Rire chantilly. Péplum. J'me sens bien. Les cheveux au vent, les jambes nues, libre comme l'air. Les pieds à la violette. J'ai la chair de poule. Yeux pépites de chocolat. Coeur friandise. Vous revoir. La nuit est tombée. Mon ombre joue à la marelle. Je la regarde malicieusement et lui ordonne de revenir se coller tout contre moi. Stupeur et tremblements. J'ai froid. Et si on s'en arrêtait là? Elle veut jouer à chat. Courir face à la lune. Cris à la banane. Regards fondants. Un, deux, trois... soleil. J'aurais préféré vivre. Tourne, tourne manège. Virevolte autour de moi. Tu m'fais tourner la tête. Yeux rieurs, coeur fondant. Attrape-moi si tu peux. Ensemble, c'est tout. Touchée, coulée. Tu m'as eu. J'ai perdu. Sourire joueur, coeur tremblant. Donne-moi la main, on s'en va. Youplaboom. Et hop, j'ai gagné. Robert des noms propres.

Merci =)

                Je voulais juste vous souhaiter à tous un bon week-end.
Le mien est excellent : dépenses qui font plaisir, soleil, Mr Berger.
                                Incroyable mais vrai hahaha.

PS: I love Carrefour.

             Cher Anonymous. Si tu pouvais arrêter de me harceler de coup de fil, j'en serais plus que ravie. Si après une semaine de lutte acharnée tu n'as toujours pas compris que je ne décrocherais pas à un anonymous j'en suis sincèrement désolée.  Dorénavant, appelle-moi sans cacher ton numéro, ce serait 100 fois plus utile. Ou alors, tu peux toujours me déclarer ta flamme sur mon cher répondeur, qui au passage n'est pas là pour faire joli mais pour servir à recevoir des messages. Compte tenu de tes appels réguliers (tout les jours, un à deux appels), ce que tu dois me dire pourrait être considéré comme important, alors soit. Mais, têtue comme je suis, j'ai dans le regret de te dire que je ne décrocherais pas à un anonymous. Ne sois pas timide va, montre-toi!

=)

          Pwa, l'étirement des muscles se fait ressentir. 10 mois que je n'avais pas touché mon vélo imprégné de bien trop de choses. Le robinet tourné au maximum de sa puissance, et hop, nettoyé de toutes traces du passé. On disait. 10 mois. Vous vous rendez compte? Il s'en est passé des choses. Ou pas. Et j'en suis toujours au même point. Pathétique n'est-il pas? Mais je viens de comprendre. Après bien des jours, il m'en a fallu du temps. Je dois supprimer toutes phrases laissant place à un quelconque fantasme de mon vocabulaire. Je ne dois parler que de choses inintéressantes qui ne comporteraient en aucun cas ce que je désire. Parce qu'en réalité, ce n'est pas de moi qu'il se désintéresse, il prétend toujours à mon amitié; ce qui le désintéresse au plus haut point, ce que trahit son comportement, c'est le désintérêt de moi dans le sens fantasmagorie. Vous voyez où je veux en venir? Exit les pulsions. Exit les envies. Place au vide et à l'inutilité les amis. Voilà ce que je suis devenue. Je suis à ses yeux ce que je refuse d'être. Paradoxe qui me ronge à l'intérieur. Je dois soi disant m'y résoudre. Tout du moins, je le suppose. Car désormais, je suis seule. Totalement seule. En tout point. De A à Z et de Z à A. Le néant. Car aujourd'hui, plus rien ne me trompe sur ce sujet. Plus rien ne me fait douter. La magie a disparu. Mon rôle n'est plus de lire entre les lignes mais de supporter leur disparition. Signe de grand désintérêt en ma personne si non en mon âme. Les allusions n'existent plus que de mon côté. Et je dois les arrêter car elles ne servent à rien d'autre qu'à montrer le grand désintérêt produit de l'autre côté. Je ne suis pas invisible, je suis ennuyante. Je ne suis pas inexistante, je suis insistante. Ceci accroit le désintérêt et l'ennui. Car le double sens a disparu. Place au non sens. Et s'il ne me dit point ce que je viens deviner, c'est surement -soi disant- pour ne point me peiner. Il supporte mes messages d'appel à l'aide, il feint d'être trop occupé pour y répondre alors qu'en réalité, c'est l'envie qui a disparu. Il n'a plus envie de moi. Ni même pour de faux. Je suis l'ennui même. Le déjà vu. L'habitude. L'oubli. En somme plus grand chose. Plus grand chose pour quelque chose de bien trop grand. Absurdité. Je suis le pathétique.

                           Exit.

Aujourd'hui mes parents fêtent leur noce d'argent.

25 ans de vie commune.

Et bah, ça fait réfléchir tout ça... mais je garde ça pour moi, je suis pas prête à vous (te) les confier :)

                   Se décarcasser pour avoir toujours le même résultat, ça finit par devenir désolant et lassant. Tout ce que je demande c'est de la considération mais je ne savais pas que c'était si difficile à offrir. Ou devrais-je dire à m'offrir. C'est sûrement un cadeau inestimable qui coûte les yeux d'la tête. Un cadeau dont je ne pourrais pas jouir avant d'avoir 40 balais et mes dents pourris par le temps passé. Et encore, et encore. Tu peux même pas imaginer comme j'en ris le matin et comme j'en pleure le soir. Il y avait ces nuages d'un blanc venant d'un autre monde de l'autre côté du grillage. C'est à ce moment-là je crois que je l'ai embrassé. Je ne me souviens plus vraiment pourquoi. Il me semble que j'étais heureuse. Mais ça non plus, je ne me souviens plus très bien pourquoi. Toujours est-il que ses lèvres avaient un goût sucré dont je vais me rappeler encore bien trop longtemps. Ce goût qu'ont les baisés qu'on attendait depuis bien des journées, des mois, et même des années. Ceux qu'on oublie que lorsque nos yeux se ferment à jamais. Et toi, tu t'en souviens?

En ce moment.

Marc LEVY.
Et si c'était vrai.
Où es-tu?
Sept jours pour une éternité...
La prochaine fois.
Vous revoir. [commandé]
Mes amis, mes amours.
Les enfants de la liberté. [commandé]
Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites.


Anna GAVALDA.
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.
Nouvelles à chute.
L'échappée belle.
Je l'aimais.
Ensemble c'est tout.  [commandé]
A leurs bons coeurs.
La consolante.
Ceux qui savent comprendront.

Amélie NOTHOMB.
Hygiène de l'assassin.
Le sabotage amoureux. [lecture actuelle]
Les combustibles.
Les Catilinaires.
Péplum. [commandé]
Attentat.
Mercure.
Stupeur et tremblements. [commandé]
Métaphysique des tubes.
Cosmétique de l'ennemi.
Robert des noms propres. [commandé]
Antéchrista. [lu]
Biographie de la faim.
Acide sulfurique.
Journal d'Hirondelle.
Ni d'Eve ni d'Adam.


Les barrés sont ceux que je possède et que j'ai lu dans le courant du mois dernier.
Je posséderais tout les titres en italique avant la fin de l'été.
PROMIS-JURE-CRACHE.

Et pourquoi pas certains d'autres auteurs en plus.

J'aime lire autant que rire.

             J'ai bousculé l'bonheur, l'est tombé les quatre fers en l'air, j'lui ai tendu la main pour mettre les choses au point. Marché conclu. L'bonheur est revenu. La tristesse m'a appelé pour me réprimander et m'demander de revenir la chercher. J'lui ai raccroché au nez. Fini tristesse, l'bonheur et moi, on a fait un pacte et pis cette fois, bah moi j'y crois.

J'me sens beaucoup mieux comme ça dis-moi!


Gringooooooo